La période estivale est synonyme de fréquentation des canyons par les randonneurs, baigneurs, les groupes encadrés en canyoning et par les pratiquants individuels.
Voici quelques exemples de dégâts causés par la fréquentation estivale : piétinement de la végétation, destruction des talus en bordure de rivière, traces de mousquetons sur les rochers. Même si les séquelles des passages disparaitront pendant l’hiver, ce n’est jamais agréable de découvrir ces traces de l’homme dans les canyons. N’oublions pas de préserver le milieu naturel de la rivière et ses abords.
Si les traces du passage de l’homme sont parfois visibles, n’oublions pas que le passage dans les canyons peut être source de pollutions chimiques invisibles : par exemple la crème solaire est à proscrire pour la baignade en rivière l’été, d’autant plus dans des cours d’eau avec un débit réduit. De même, les combinaisons de canyoning doivent être lavées avec des produits écologiques qui n’ont pas d’impact sur l’environnement. La protection des écosystèmes en dépend !

Baigneurs : mousse piétinée en bordure de canyon

Canyoning : traces de mousquetons sur le tuff dans les toboggans. Heureusement le dépôt calcaire fera disparaître ces traces pendant l’automne et l’hiver